Un miroir reflète un être humain, une femme, un homme, tel que peuvent le sonder les rayons X, tel que peut l’établir la tomographie par émission de positrons ou tel que peut le révéler l’imagerie par résonance magnétique. C'est l'image en profondeur, trois avatars singuliers du regardeur. Ce sont ses images augmentées par imagerie médicale. Si celui qui se tient devant ce miroir s'en rapproche ou s'en éloigne, il rentre ou sort du corps TDM, TEP ou IRM. Dans Première Intimité de l'être, il découvre seul une intimité morphologique ou métabolique qui lui était jusque-là cachée, celle de la densité de matière qui le soutient et qui le retient, celle de l’énergie qui l’anime au fond de lui ou encore celle de l’eau qui le constitue.
[Conception] Ikse Maître
[3D temps réel] Matthieu Courgeon
[Avatars 3D] Marion Tardieu, Bruno Freyssinet et Serge Desarnaud
[Capture du mouvement et du genre] Tom Giraud, Michèle Gouiffès et Alexandra Roatis
[Electroacoustique] Michel Bertier
[Détermination du genre] Christian Kueblbeck and Andreas Ernst, Face detection and tracking in video sequences using the modified census transformation, Journal on Image and Vision Computing 24(6), 564-572, 2006, ISSN 0262-8856 www.iis.fraunhofer.de/en/bf/bsy/fue/isyst
Première Intimité de l’être est une œuvre numérique des Vues de l’esprit ; une ouverture du sas, groupe science-art-société ; une production de La métonymie, en partenariat avec l’IR4M, le LIMSI, l’IEF, le LRI, le SHFJ, le Département Arts-Musique de l'Université d'Evry Val d'Essonne, le CNRS et l’Université Paris-Sud, avec la participation du DICRéAM Ministère de la culture et de la communication, CNC, CNL.
Création : La Vie en transparence, Musée des arts et métiers, Paris, France – du 2 mai 2012 au 6 janvier 2013.
Travaux connexes : Scan me if you can, Radiant shadows, Tout passe, Tout un monde